Dimanche 17 Décembre, Derniers sentiers d'automne...

Publié le par Laurannis

Dimanche 17 décembre, dernier dimanche d'automne, dernier dimanche avant les fêtes et certainement les dernières températures clémentes de la saison. Malgré quelques journées de grosses pluies, l'arrière saison a été magnifique et il semblerait que nous avons conjuré le mauvais sort qui s'acharnait sur notre petit groupe de copains ces deux dernières années. Suite à deux chutes bénines de VTT, Gérard avait fini le mois de novembre de 2004 avec une double fracture tibia/péronné et celui de 2005 avec une fracture de la tête de hanche. Ces deux facteurs réunis nous ont permis de ne pas arréter l'entraînement, de finir la saison en bonne forme physique et sans embonpoint surperflu, condition non négligeable à l'approche des deux semaines les plus gourmandes de l'année.


 

Daniel absent, j'emmène Cyril et Gérard dans un petit circuit qui me tient à coeur depuis que j'ai mon nouveau vélo. Un parcours côtier fait de belles montées roulantes et de petits sentiers de descentes bien accidentés. Petit échauffement routier jusqu'à Théoule et nous partons pour une montée de 8,3kms et 380m denivelé qui nous mène jusqu'à la Dent de l'Ours en passant par les cols de Théoule, du Trayas et de Notre dame. 55 minutes d'un seul et même effort, régulier mais relativement tonique. Le 19 novembre dernier, nous avions déjà emprunté le début de ce parcours et  je constate avec plaisir un net regain de forme, le cardiaque ne monte pas aussi haut et je gagne plus de 3 mns sur les quatre premiers kilomètres d'ascension. Nous nous arrêtons quelques minutes au sommet, à la fois pour profiter d'un paysage dont nous ne nous lassons pas (Photo) mais aussi pour récupérer un peu et attaquer, dans de bonnes conditions,  les 5 kms de petits sentiers techniques, accidentés et fracassants qui vont nous amener à la gare du Trayas. Jusqu'au col des Lentisques, nous connaissons bien le terrain. Un sentier étroit, parfois aérien avec des traversées d'éboulis, de sous bois, des épingles et des passages rapides parsemés çà et là de savoureuses surprises, le tout sur les superbes contreforts dorés du Pic de l'Ours (Ph1 , Ph2). La suite de la descente, par le Ravin de Cazal de Boeuf,  est digne d'une piste d'enduro, deux kilomètres de rochers, de cailloux et d'ornières sur un terrain relativement aride mais dans un paysage qui ne peut que susciter l'admiration (Photo). Nous arrivons en bas, éreintés par les secousses, les mollets, les épaules et les bras endoloris mais heureux d'avoir testé avec succès nos VTT sur une piste aussi délicate à négocier, un vrai régal (Image Google).

 

La montée vers le col de l'Evèque est très roulante et régulière. Une quinzaine de minutes d'efforts effectuée à vive allure mais sans trop forcer sur les jambes, histoire de les détendre un peu. Gérard semble avoir des ailes sur cette belle piste, il nous abandonne quelques minutes pour se lancer dans une belle chevauchée solitaire. Nous nous accordons une petite pause encas avant de dévaler le sentier du Ravin des Lentisques. Encore une belle descente, tout en relance qui se termine malheureusement par une crevaison de Cyril (Photo). Son Treck lui a été livré en jante Tubetype dans l'attente de recevoir les valves Tubeless. Avant de partir, il hésitait à faire le changement mais il faut reconnaître que sur notre terrain, le Tubeless est une bénédiction.

 

Pour finir cette belle randonnée, j'avais envisagé, maso que je suis, de remonter par le difficile sentier du Ravin de la Cadière. Malheureusement pour nous mais heureusement pour cette belle région, le niveau du lac de l'écureuil, nous empèche de traverser le petit gué du Ravin de la Dent de l'Ours. Nous faisons demi-tour et partons vers la maison forestière du Col des Trois Termes. Une piste que nous allons finir par connaître par coeur mais qui offre tout de même un bon panel de difficulté avec des passages plus soutenus dans la première moitié et un long faux plat dans la partie finale. Nous profitons en général de ce dernier passage pour nous mettre la misère. Histoire, s'il en était encore besoin, de nous vider complètement les tripes. Nous finissons cette belle virée par la même descente que la semaine dernière, la piste des Oeufs de Boucs et ses petits singles sympathiques. Je profite d'ailleurs de l'un d'eux pour offrir à mon vélo sa première gamelle.

 

Encore une quarantaine de kilomètre de pur bonheur aujourd'hui. Un parcours superbe avec pour l'avenir une foison de variantes qui me hante  la tête. Nous terminons cette huitième année de VTT dans ce magnifique massif et je sais d'ores et déjà qu'il ne nous a pas encore livré tous ces secrets.

 

Je m'offre une dizaine de jours de repos, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous en 2007 pour de nouvelles aventures....(Profil)

Publié dans Le Massif de l'Esterel

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H
ouai sympas l'articles, mais le chemin avec les caillasses tu aurais pu éviter. joyeux noel à toute l'équipe.
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